Cet exemple illustre le cas le plus simple d'utilisation d'un gestionnaire de version :
- Un environnement d'exploitation (obtenu par transformation d'un environnement simple, par exemple) correspond à la V3 du produit en exploitation.
- La maintenance de cette version est gérée grâce aux corrections effectuées dans l'environnement de correction. Une fois validées, ces corrections mettent à jour l'environnement d'exploitation.
- La version suivante du produit (V4) peut être élaborée dans un environnement de développement, lui-même initialisé à partir de l'environnement d'exploitation. Cet environnement de développement peut lui aussi recevoir les corrections de la version V3.
V3 – Correction
Les utilisateurs doivent se définir une correction par défaut (ou en choisir une si celle-ci est déjà créée).
Une fois les modifications apportées, une correction est mise à l'état "A valider". Dès lors, les objets de la correction ne peuvent plus être modifiés par qui que ce soit.
Si une modification est nécessaire, il suffit de remettre la correction à l'état "En cours" pour que les objets soient de nouveaux modifiables.
Tant que la correction est dans l'état "A valider", elle peut être testée, et ce jusqu'à ce qu'un utilisateur ayant le droit de validation *VAL_COR la valide.
V3 – Exploitation
Seul un administrateur peut créer/modifier/supprimer des objets.
La génération du MPD et des programmes fournit les objets générés de la V3 du produit.
Les validations de correction permettent de faire évoluer les versions des objets pour obtenir les versions successives V3.xx du produit.
V4 – Développement
Lors d'une validation de correction, si la version V3.01 d'un objet doit être reçue alors que celui-ci a été modifié en dehors du cycle de correction (s'il correspond par exemple à une version V4.01 de l'objet), l'utilisateur peut soit recevoir quand même l'objet (la V4.01 est alors écrasée par la V3.01), soit ne pas le recevoir. Dans ce cas, il est averti qu'il doit reporter manuellement les modifications de la correction.
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